Tu me manques, horriblement, atrocement C'est un grand vide en moi maintenant C'est comme si on m'avait ôté mon âme, une partie de moi Ce petit bout de tendresse qui changeait tout Ce grand silence a consumé ma foi Sans toi je ne suis pratiquement rien je l'avoue Depuis que tu m'as laissé Il ne me reste plus que les regrets pour pleurer Tu me manques à en crier, à en périr
C'est une douleur qui ne cesse pas Qui me ronge au fond de moi et bien au delà Une image qui me hante, celle de ton sourire Un trou béant creusé dans mon âme Car toi tu n'as pas versé une larme Tu me manques sournoisement, indéniablement
J'ai mal mais je ne sais où Tu es ma blessure, la plaie de mes tourments Le sel de mes larmes qui me brûle, tu es tout Mais pourtant tu n'es plus rien Juste la limite entre le mal et le bien Tu me manques à me détruire, à me damner
Sans toi, c'est comme voler sans ses ailes, brûler sans ses flammes Vivre sans amour, sans âme Tu étais le rire de mon cœur, mais tu m'as abandonnée Et je vois ton nom sur tout les murs dans la rue Qui me poursuit et me rappelle à la dure vérité Qu'il ne me reste de toi que le souvenir de t'avoir connu J'ai tout tenté pour t'oublier Croyant que mes larmes tariraient ta mémoire Mais c'était en vain d'y croire Car tu me manques à en crever.
Ecrit par Philippe. Prière de ne pas copier ses écrits SVP, respectez-le, merci.
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